Page:Les Annales Romantiques, t. 8, 1911.djvu/221

Cette page n’a pas encore été corrigée
205
BIBLIOGRAPHIE CHRONOLOGIQUE

Gabrielle Soumet, ni l)eaiieoiip d’autres. On ne sera donc pas surpris de voir publier ici cette Bihliographic. Elle concerne expressément les recueils ///rir/iirs, ou contenant des vers lyriques, parce (pie ce son ! les seuls que j’aie étudiés persoTinelIement. Je les ai dépouillés en vue d’un Rrpcrtoirr génért// des farines de strophe.^ employées par les poètes français depuis la Renaissance : ce Réjiertoire iiaïaîlra prochainement. En revanche, j’ai joint à chaque année quelques notes contenant le cas échéant, l’indication des grandes œuvres en ]iroso ]ianies dans le même temps, celle aussi de quelques œuvres en vers non lyriques, et celle des événements historiques qui ont pu avoir leur écho dans les œuvres des poètes, ou exercer’une influence quelconque sur la production poétique " ce synchronisme inléressera sans doute quelques lecteurs.

Mais une question se posait. Si la période romantique commence, à peu près sans discussion, en 1820, date, des Médilations, il est plus difficile de dire oii elle finit. J’ai mieux aimé aller audelà que de rester en deçà, et j’ai poussé jusqu’à la Révolution de février. Il est certain que dans les années qui précèdent on voit paraître bien des noms qui appartiennent manifestement à une autre généi’ation. Poui-tant cette date est bien une limite. Après le grand débordement romantique, qui va au moins jusqu’à 1840, l’inspiration lyrique s’affaiblit progressivement jusqu’à 1848, oîi elle semble disparaître momentanément (1).

Pour terminer, j’ai joint à la Bihliogrnphie chronologiquo une Ti/h/r des iwms propres qui équivaut à une Bibliographie alphabétique.

Naissance de Lamartine, 1790 (m. 1RG9) ; d’Emile Deschanips, 1791 (m, 1871) ; de Cas. Delavigne, 1793 (m. 1843) ; d’A. de Vigny, 1797 (m. 18G3) ; d’Antony lleseliamps, ]S00 (m. 1809) ; de V. Hugo, 189 ? (ni. 188.’î) ; d’Alexandre Dumas, 1803 (m. 1870) ; de Sainte-Beuve, 1801 (m. 1809) ; (VA. Barbier, 180.5 (m. 1882) ; de Brizeux, 1806 (m. 1858) ; de (i. de Nerval, 1808 (m. 18.5.5) ; d’A. de Musset 1810 (m. 18, 57) ; de Th. Gaulior, 1811 (m. 1872) ; de Laprade, 1812 (m. 1883) ; de Ponsard, 1811 (m. 1807) ; de LeVonte de Lisle, 1818 (m. 1894).

En 1817, V. Hugo obtient une mention à l’Académie française, une autre on 1819, en même temps que deux jirix aux Jeux Floraux. La même aimée, en décembre, il fonde avec son frère Eug. Hugo le Consetrnleiir liftrrairr (qui dure jusqu’en mars 1821). La même année

(1) C’est IfrlhéâU’o, « même en vers ». mais sans lyrisme, qui. à partir de eette époque, preiul le haut pavé. L’année 1S4R, qui est celle de « Tragaldabas » et de la « Fille d’Eschyle », est aussi celle de « L’.Aventuriére », aussi bien que de la « Dame aux Camélias » : le théâtre en vers ne sera ])roprement lyrique que beaucoup plus tard.