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finirent pas du tout, accablés qu’ils furent par nos plaisanteries sur leur peu de vigueur. Nous nous endormîmes enfin et ils purent recommencer. Au point du jour je fis l’examen de ma nouvelle conquête, et je n’eus que des louanges à donner à la blancheur de sa peau, à l’ébène de son poil, à l’azur de ses yeux, et au rose de ses lèvres. Je lui fis donc parvenir la salutation angélique ; mais moins vierge que la Vierge, elle ne conçut pas, et elle fit bien, car en ce temps d’impiété, on ne parviendrait pas facilement à faire un sauveur d’un bâtard, à moins que monsieur Dupin ne le soit. En attendant que les autres se réveillent, elle me conta son histoire, dont je vous fais grâce, vu que ce n’est que la mienne que je vous ai promise ; ce que vous saurez seulement, c’est qu’elle avait en ce moment un monsieur âgé, épicier établi, qui lui faisait du bien et dont elle me pria de ne pas être jaloux. Je le lui promis, et ce fut pourtant la cause de notre séparation, vous verrez comme. Mais avant vous saurez qu’un dimanche je fus la voir, Constance était sortie, nous nous en donnâmes à notre aise, au point que le con lui en faisait mal et qu’il fallut qu’elle se couchât, j’en fis autant et nous dormions encore lorsque Constance rentra seule. Elle nous éveilla, et pendant qu’elle se déshabillait, Sophie voulut que je la régale encore d’une petite