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qui bientôt écuma en l’honneur de Vénus. Je remarquai ensuite une brune extrêmement grasse, qui avait des bras très-gros, et beaucoup de poils sous l’aisselle, je résolus de m’en servir, je la fis asseoir, et me mis à l’ouvrage. On ne peut pas se figurer la jouissance que cela me procura ; ce poil qui me chatouillait, ce bras si rond, si moelleux, cette aisselle chaude et humide de la sueur qui s’y fait ordinairement, surtout chez les femmes grasses, tout contribuait à me faire illusion, et je ne tardai pas à fournir ma carrière ; mais je notais encore qu’à la moitié de mes travaux : je demandai une bouteille de vin et quelque chose à manger, on m’apporta un excellent bouillon auquel je mêlai la moitié de mon vin, et l’ayant bu je me sentis en état de finir mon entreprise forcée.

Pour la quatrième, je pris la plus mignonne et l’ayant enfilée, je restai debout en lui tenant le cul avec mes mains. J’étais bien aise de prouver à ces péronnelles que mes jambes, quoique un peu torses, étaient aussi solides que mon vit. Je me hâtai pourtant, impatient que j’étais de savoir comment je finirais. Je voulus me servir de la bouche de la cinquième, elle fit des façons pour s’y soumettre ; mais ses camarades qui ne l’aimaient pas trop, parce qu’elle était fière, lui dirent qu’elle ne devait pas faire manquer l’amusement des autres par son bé-

  
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