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domestiques qui savaient maintenant ce qu’il en était, auraient jasé, et il fallait éviter les propos.

Mers.... se disposait à rentrer chez lui, madame de Lafo.... voyant qu’elle ne pourrait en tirer parti, me proposa de l’accompagner jusqu’à sa demeure. J’y consentis, et je me doutai que la corvée me reviendrait.

Nous partîmes, nous le laissâmes à sa porte et nous retournâmes chez la dame. J’allais la quitter. Entrons un moment, me dit-elle, j’obéis. Elle me parla de nouveau de l’affaire de Mers.... pour savoir ce que j’en pensais. Je répondis que cela pouvait devenir très sérieux, en raison des injures et du grade des parties intéressées. Attendons à demain, pour savoir à quoi nous en tenir.

Faisons-nous un tour de jardin, me dit la dame ? — Oui, et nous nous mettons en marche ; j’affectais de ne pas me diriger vers le pavillon, pour voir ce qu’elle dirait. Elle m’y conduisit et s’assied sur le canapé ; une fois placée sur le champ