insolens. — Et sont la sauve-garde de vos
pareils, adieu. Mers.... quitta son persécuteur
et vint chez madame Lafo…, je
m’y trouvais, il ne pût cacher sa colère et
sa fureur, elles se peignaient dans tous
ses traits. Il nous conta sa funeste aventure
sans omettre aucun détail ; nous
étions seuls, la bassesse de Savonn.....
nous fit horreur. Je dis à Mers....., cet
homme peut te faire beaucoup de mal.
— Je le sais. — Il faut le ménager pour
madame de Br... — Il m’a ordonné les arrêts. —
Il faut s’y rendre et commencer
par obéir. — Je resterai chez moi ; je l’ai
traité de lâche deux fois ; j’aurais voulu
qu’il eût mis l’épée à la main, je n’aurais
plus rien à craindre de lui : j’ai été tenté
de lui donner un soufflet. — Il l’eût reçu,
mon ami, et ton affaire serait mille fois
plus mauvaise ; des propos peuvent se
nier. Au reste, nous verrons. Sa figure
était toute décomposée, madame de Lafo…
se leva, l’embrassa et s’écria en
pleurant : Comme il est changé. — Allons,
allons, dis-je à mon tour, cela ne sera
Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/95
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 85 —