Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/92

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 82 —


montrant à s’en servir, pour sortir et rentrer à l’heure indiquée. Ils avaient cru devoir prendre cette funeste précaution.

A peine il était sorti, madame de Br.. était seule, son cœur palpitait d’espérance et de bonheur, en attendant l’heure fortunée qui lui rendrait son amant. Tout-à-coup un domestique vint annoncer Savonn..... — Que veut-il ? j’avais défendu qu’on laissât pénétrer jusqu’à moi aucune personne étrangère. — Madame, c’est Jacques qui lui a dit que vous étiez chez vous. — Il a eu tort, faites entrer, et l’importun parut : elle le reçut fort mal. Il salua : Madame, je suis peut-être importun. — Si vous le croyez, pourquoi venir. — Tout le monde n’est pas aussi malheureux. — Cela peut être. — Le beau Mers.... en donnerait des nouvelles. — Cela me regarde. — Il existe des jaloux. — Ce n’est pas vous qui avez le droit de l’être. — Je puis le prendre : — M. de Sav...., vous abusez de ce que je suis seule, pour vous permettre des impertinences, je pourrais appeler mes gens, et vous prier