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le silence, afin de ne compromettre personne ; mais il transpira quelque chose, de là, des caquets comme cela arrive toujours. Duranc.... fut dangereusement malade, le coup avait été bien fourni.

Les secours de l’art auraient été inutiles et le blessé aurait succombé, si la personne chez laquelle il demeurait, n’eût sucé la plaie. Elle avait été la cause innocente du malheureux combat, et elle crût devoir donner cette preuve de dévouement et même d’amour à Duranc.... Il fut longtemps malade et se rétablit très difficilement.

Il exista ensuite une liaison plus intime entre lui et la demoiselle Her...., il en résulta deux enfans, que Duranc.... reconnut et légitima. Il était riche, il donna toute sa fortune à la mère et à ses deux fils. Il mourut jeune ; sa blessure abrégea ses jours. La mère a élevé ses deux fils avec soin, elle leur a donné de l’éducation, et a su mériter l’estime et la considération de tous les honnêtes gens.

Mais cette digression nous écarte de