visite, et il me rappella d’agréables souvenirs.
Madame de Lafo… fit apporter des rafraîchissemens, et nous passâmes une soirée très agréable. L’heure de se retirer arriva, le comte Deranc… salua ces dames ; remercia madame de Lafo… de ces gracieuses prévenances et partit : quelques personnes en firent autant.
Madame Dejo.... m’avait fait signe, je fus lui parler, elle me dit à l’oreille : Tu me donneras le bras jusqu’à chez moi. Dul.. lui observa, en riant, qu’il était jaloux, et qu’il ne fallait pas avoir de secrets avec moi. — Soyez tranquille, lui répondit-elle, je n’ai d’amour que pour vous. — A la bonne heure, cela me rassure, et les choses en restèrent là.
Le reste de la soirée se passa à rire et à plaisanter, M. de Lafo… qui avait besoin de repos s’était retiré, nous restâmes seuls avec Dul.., qui sans paraître y attacher beaucoup d’importance, poussait vaille qui vaille, sa pointe avec madame Dejo.... Madame de Lafo…, de son côté,