été question de lui ; je répondis qu’on n’y
avait pas pensé. Il fut très piqué de cette
indifférence ; il avait un excessif amour-propre,
au point d’en paraître ridicule.
Tous les officiers du régiment étaient parfaitement reçus dans la maison de madame de Lafo…, et ils y venaient sans façon. Le comte Dul.., qui n’y était point encore paru, s’y présenta. Ces dames qui l’avaient rencontré dans la société, lui surent gré de sa visite ; il fit la cour à madame de Lafo…, qui eut l’air de l’écouter, et de Til.. parut mécontent, ce qui donna à rire à ses dépens.
Un négociant de la ville, nommé Leprin.., et qui avait joint à son nom celui de Clairsi…, vint rendre une visite. Il donnait le bras à une dame que l’on nous dit être sa maîtresse : elle était assez bien. Pendant qu’il faisait la conversation et qu’il visait à l’esprit, Dul.. courtisait sa dame, et elle lui donnait un rendez-vous pour le lendemain ; il nous en fit part. Lorsque l’amant revint auprès de sa dulcinée, ce qui nous amusa beaucoup, ce