Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 54 —

Madame V..... Desco...., l’épouse d’un avocat, encore assez bien, se met aussi sur les rangs, pour enflammer le cœur de ces messieurs. Elle passe pour avoir des prétentions ; nous verrons quels seront ceux, qui se prendront dans ses filets.

Madame la baronne de Clinch.... un peu sur le retour, veut aussi en tâter, pour parler catégoriquement, le con lui démange, et M. de Charn..... y a déjà porté la main ; l’histoire dit même qu’il a poussé les choses plus loin, il se sera trouvé comme chez lui ; car la route est frayée, la chère dame est ouverte à deux battans.

Nous ne pûmes nous empêcher de rire des expressions pittoresques de madame Dejo...., et nous allions continuer les plus joyeuses réflexions, lorsque l’orateur femelle nous dit : C’est assez causé, laissons là toutes nos dames qui, sans doute, dans ce moment, sont occupées à foutre avec leurs amans, tandis que nous bavardons.