cription, et nous applaudîmes au talent
du peintre qui maniait aussi bien un pinceau,
qu’elle vous suçait une pine. Elle
continua sa narration, et nous l’écoutâmes
avec autant de curiosité que d’attention.
Madame de Vill… a capitulé avec le comte de Labla… C’est une très belle femme, grande, bien faite, d’un caractère charmant, et pour terminer une excellente fouterie, le comte a très bien fait les choses, et ils sont enchantés l’un de l’autre.
M. Héris… de Vill…, le cher époux, conseiller à l’élection, qui se croit un aigle en jurisprudence, et qui n’est qu’un oison bridé, ne se doute de rien ; il assomme son cocuficateur de louanges aussi fades que sa figure est plate.
Il se vante de ses prouesses, et trouve qu’il y a de la gloire à envoyer un malheureux à la potence. Je ne fais pas de grâce, lui dit-il, parce que je suis juste ; par réciprocité, il est très juste aussi qu’il soit cocu. C’est une faible compensation ; mais c’est toujours ça.