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Madame Jan… s’est arrangée avec M. de Roquem.... ; elle lui a fait filer le parfait amour pendant huit grands jours, il s’est soumis à cette épreuve en chevalier courtois, et la belle est ensuite tombée sur le dos, pour recevoir l’offrande du vit de son amant. D’abord, elle minaudait, faisait l’étroite ; le cavalier piquait mollement sa monture, elle a enfin lâché du cul, et la laissé pénétrer dans la place, ses soubresauts auraient désarçonné le cavalier, s’il n’eût pas été ferme sur les étriers. Tout s’est terminé au mieux, et le couple amoureux a couru trois postes sans débrider ; ce qui prouve que madame Jan… avec son air semi-prude, fout aussi bien qu’une autre. Le cher mari, espèce de Jocrisse et de pisse-froid, comme vous le savez, avait été envoyé à la campagne, pour faire nettoyer la maison, où l’on doit donner un grand dîner ; pendant ce temps là, madame se rinçait le con avec du foutre, et se faisait bourrer le cul avec un vit dragonal. Nous rimes beaucoup de la des-