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manière convenable. Elles convinrent elles-mêmes qu’elles étaient étonnées que j’eusse pû les satisfaire, et je leur parus un homme extraordinaire, un être privilégié. Elles couvrirent de baisers mon vit qui leur avait procuré tant de plaisirs, elles l’admiraient, le caressaient, et vantaient sa grosseur, sa longueur et sa qualité, et le nommèrent : LE VIT SANS PAREIL.

Nous nous séparâmes. Je rentrai chez moi, j’avais besoin de repos ; j’avais promis de les revoir le soir, je n’y retournai que le lendemain. Je désirais savoir ce qui se passait, et connaître la chronique amoureuse ; enfin quel était le tenant et le fouteur de chaque dame du Mans.

Madame Dejo.... devait me faire pénétrer tous les secrets de ces intrigues amoureuses, j’avais maintenant deux cordes à mon arc. Madame de Lafo…, intimement liée avec elle, surtout depuis notre nuit messalinique, m’instruisait de son côté, et lorsqu’il s’agit de divulguer des se-