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LES AMOURS
DE GARNISON.
J’ai cinquante-cinq ans, je ne bande
plus que par artifice ; ma gouvernante
me branle tous les dimanches pendant la
grand’messe, elle s’imagine y assister :
cela ne me surprend pas, c’est la foi seule
qui nous sauve. Mes lecteurs diront : le
vieux nom de Dieu avait encore une certaine
dose de religion.
Je fous la vieille Christine tous les semestres, ce qui fait deux fois par an ; c’est assez honnête, et elle attend toujours ces deux époques mémorables avec impatience.
Enfin vaille que vaille, je m’en tire ;