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Madame Dejo.... me dit : Nous allons souper ici avec madame de Lafo…, son mari est absent, ensuite elle nous donnera une chambre et nous passerons une nuit délicieuse, qu’en penses-tu ? — Que je suis le plus heureux des hommes. La société disparut, et enfin nous fûmes seuls : nous aurions bien pu peloter en attendant partie ; mais il fut décidé que nous économiserions nos plaisirs, afin de mieux employer la nuit. On nous servit à souper, j’étais entre les deux femmes, et l’objet des plus tendres caresses ; il était convenu que tout était commun entre nous. Nous nous embrassions, mes mains s’égaraient sur leurs gorges, sur leurs cons, à la manière dont tout cela s’arrangeait, je vis que j’étais destiné à faire la chouette à ces dames, et elles étaient convenues de cela ensemble. J’acceptai la partie, je les branlai en soupant, afin d’apaiser le feu qui les dévorait ; au dessert je les gamahuchai, elles déchargèrent à qui mieux mieux. J’espérais, par ce moyen auxiliaire, les satisfaire plus facilement.