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plus aimable que votre rival, ou si vous ne pouvez réussir à plaire, faites un autre choix ; tous les cons se ressemblent, les vits entrent dans celui de la blonde ou de la brune, peu importe, pourvu que l’on foute.

Je rentrai dans le salon, madame de Lafo… s’y trouvait avec les mêmes personnes. Elle me jeta un coup-d’œil très expressif et me dit d’un air indifférent : Vous venez du jardin. — Oui, madame. Elle allait me répondre, lorsque madame Dejo.... arriva, elle paraissait très satisfaite ; alors je me doutai que nous passerions la nuit ensemble, et que je devais me préparer à de rudes assauts avec une fouteuse de la force de celle dont j’allais avoir à satisfaire les brûlans désirs.

D’où venez-vous donc, lui dit madame de Lafo… — De chez moi, mon mari vient de partir pour la campagne. Je m’en doutais et je voulais en avoir la certitude. — Vous avez des projets. — Oui et non, tout cela dépend des événemens, des circonstances. — Et vous. — Moi ; je ne sais

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