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furent pas épargnées. Lorsqu’elle eût fini le panégyrique de toutes les dames de la ville, le comte de Til.. lui dit : Je vous remercie, madame, de tous les renseignemens que vous venez de me donner ; cependant, quoiqu’il soit très agréable de connaître les personnes que l’on peut rencontrer chaque jour dans la société, tout cela me sera à peu près inutile. Et pourquoi cela, reprit vivement la dame. — Parce que j’ai fait mon choix. — Quel est-il ? — Ah ! c’est mon secret. — Confiez-le moi, je vous jure de le garder. — Eh bien ! c’est une de celles que vous n’avez pas nommée dans la revue aussi spirituelle que malicieuse que vous avez faite. — Je ne puis deviner. — Cela n’est cependant pas difficile. — Est-elle jolie. — Oui. — Aimable. — Charmante. — Jeune. — Mais… oui… — Avez-vous fait l’aveu de votre amour. — Pas encore. — Qui vous en a empêché ? — Je n’ai pas osé. — Ah ! ah ! vous-êtes timide, je ne l’aurais pas cru. — La crainte d’être mal reçu. — Ah ! une femme ne se fâche jamais, lorsqu’on lui