Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 103 —

M. de Br.. garda le silence sur tous ces événemens, il vendit sa maison et se retira à la campagne. Mesdames Dejo.... et de Lafo… pleurèrent Mers.., il fut regretté de tous ses camarades. Les amours furent en deuil pendant quelques jours, on ne foutait plus ; mais comme il n’y a point de douleurs éternelles, les choses reprirent bientôt leurs cours. Les hommes bandèrent, les femmes ressentirent des démangeaisons à leurs cons : pour calmer tout cela, on foutit de plus belle.

M. le comte de Lach.... obtint que son régiment changerait de garnison, cela était devenu nécessaire, indispensable même.

Nous quittâmes le Mans, on nous regretta, du moins on le dit. Nous y laissâmes bon nombre de cocus et d’enfans, pour qu’on gardât notre souvenir.

Un autre régiment vint nous remplacer dans la ville, les cons retrouvèrent des vits : les nouveaux firent oublier les anciens, ainsi va le monde. Nous succé-