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TABLE.

Chap. XVI. Les représentations imaginaires que Dieu opère surnaturellement dans la fantaisie ne peuvent servir, comme moyen prochain, à l’âme pour arriver à l’union divine.
Chap. XVII. Pour satisfaire à la difficulté proposée, on déclare la fin que Dieu regarde, et la manière dont il se sert pour verser dans l’âme, par les sens, ses biens spirituels.
Chap. XVIII. Des dommages que les maîtres de la vie spirituelle peuvent causer aux âmes, quand ils ne les dirigent pas bien pendant qu’elles reçoivent ces visions imaginaires ; et comment ces représentations, quoiqu’elles viennent de Dieu y peuvent jeter ces âmes dans l’erreur.
Chap. XIX. On montre, par des autorités de l’Écriture, que les révélations et les paroles intérieures de Dieu, quoique véritables, nous peuvent être occasion de surprise.
Chap. XX. On apporte des passages de la Sainte-Ecriture pour nous convaincre que tes paroles et les prophéties de Dieu, et quoique véritables en elles-mêmes, ne sont pas toujours certaines en leurs causes.
Chap. XXI. Quoique Dieu réponde quelquefois aux demandes qu’on lui fait, et use avec nous d’une grande condescendance, néanmoins cette manière d’agir lui déplaît, et il s’en met en colère.
Chap. XXII. Pourquoi il n’est pas permis, dans la Loi de grâce, de demander quelque chose à Dieu par des voies surnaturelles comme on le pouvait faire légitimement dans la Loi ancienne. Cette question, qui n’est pas désagréable, contribue à la connaissance des mystères de notre sainte Foi, et on prouve cette vérité par un passage de saint Paul, qu’on explique par rapport à ce sujet.