formés d’une simple tablette dont l’arête inférieure est abattue. L’astragale est un simple tore.
La présence des deux volumineuses nervures destinées à soutenir la coupole atteste un visible embarras de l’architecte roman qui, appliquant ce système de voûte encore peu répandu en France dans la première moitié du xie siècle, jugea prudent de soutenir sa voûte par ce primitif et inutile accessoire qui, selon les explications que nous donnerons dans le cours de notre travail, ne peut être comparé à la croisée d’ogive soutenant certaines voûtes dites « domicales ». Cette coupole dont le plan forme un polygone à seize côtés, s’appuie à sa naissance sur les murs de la salle et sur quatre pendentifs rudimentaires. (Voir le plan de la salle et de la coupole, fig. 8.)
Les murs de la salle jusqu’à la naissance de la coupole sont construits en grand appareil à gros joints. Puis l’appareil se réduit progressivement jusqu’à une certaine hauteur pour arriver à n’être plus représenté que par de simples moellons noyés dans d’excellent mortier.
Telle est la description de la salle de la tour Saint-Paul de Cormery, où l’on retrouve l’aspect général, les procédés et les caractères architecturaux qu’on remarque encore au premier étage