qu’il parait que le mari est un ancien capitaine d’infanterie de marine, eh bien ! on ne le voit jamais… Quelquefois, quand on a des provisions à déposer chez eux et que « la dame » n’est pas là, on l’entend qui vous crie derrière la porte de les laisser sur le seuil, et il attend que vous soyez loin pour les prendre.
» Vous pensez bien que j’étais de plus en plus intrigué. Je descendis à Toulon pour interroger l’architecte-gérant qui avait loué la villa à ces gens-là. Lui non plus n’avait jamais vu le mari, mais il m’apprit qu’il s’appelait Gérard Beauvisage. À ce nom, je poussai un cri. Gérard Beauvisage ! mais je le connaissais ! J’avais un vieil ami de ce nom-là que je n’avais pas revu depuis plus de vingt-cinq ans et qui, officier de l’in-