À ce moment, un nouveau personnage apparut dans la lueur rouge du falot ; il appelait à voix basse :
« Rouletabille ! Rouletabille !…
— C’est toi, Vladimir ?
— Oui, c’est moi.
— Eh bien, as-tu trouvé la malade ?
— Oui.
— L’as-tu sauvée ?
— Oui.
— Elle est en sûreté en Hollande ?
— Oui !…
— Alors, Nicole Fulber est sauvée ?
— Mais je n’en sais rien, moi !… je ne sais pas si la malade est Nicole Fulber !
— Qu’est-ce que tu dis ?… qu’est-ce que tu dis ? Tu l’as vue ?
— Non ! je ne l’ai pas vue, elle n’a pas montré son visage !…
— Et tu l’as sauvée ?
— Oui… j’ai sauvé, à tout hasard, la malade qui avait été amenée à l’hôpital le mercredi et qui avait été soignée par la princesse Botosani !…
— Mais enfin ! elle t’a bien dit comment elle s’appelait ?
— Certainement ; elle m’a dit qu’elle s’appelait Barbara Lixhe !… »
XXII
LE DERNIER VOYAGE DU « WISEL »
De la rumeur encore au fond de la cale, de la rage, tout ce remuement de sentiments forcenés qui enveloppait