correctement. Asseyez-vous, monsieur !… Monsieur est venu, je crois, pour le numéro 25 ?
— Il paraît, Victor !…
Je vois tomber avec satisfaction ma moustache à la Charlot. Puis Victor m’élargit le front, me dégarnit les tempes, cheveux passés au siccatif qui en modifie légèrement la teinte. Raie sur le côté. Enfin, j’apprends à faire une cicatrice qui part du cuir chevelu pour rejoindre l’arcade sourcilière gauche.
— Je me suis battu en duel ?
— Monsieur m’en demande trop long… Monsieur emportera cette petite boîte ; Monsieur fera cela aussi bien que moi. Et maintenant, laissez moi vous offrir deux joues enflammées par la haine du régime sec. Parfait ! vous voilà très black and white ! Et maintenant, cette jolie paire de lunettes. Ça fait partie de la fourniture qui s’achète « avec la tête ».
Quand c’est fini, je ne puis m’empêcher de rire devant la glace, malgré le tragique de la situation.
— Je ne vais plus oser boire que du whisky, ou du gin !
— Monsieur a tout du jolly good fellow ! exprime Victor. Non, ne vous occupez pas de l’addition. Je mettrai ça sur la note « du patron » !
Dans le taxi qui me conduit à la gare Saint-Lazare, je ne ris plus ! Ce Victor m’embête avec « son patron » !…
J’ouvre le sac pour chercher mes cartes de visite. Dans le dossier 25, je trouve tout ce qu’il me faut, non seulement des cartes de visite, mais