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XXI

OÙ LA CANDEUR REGRETTE AMÈREMENT D’AVOIR UNE GROSSE TÊTE



Non loin de la rivière artificielle se trouvait un corps de bâtiments communiquant mystérieusement autrefois avec le haremlik par un long souterrain. Il y avait là deux kiosques reliés entre eux par un couloir appelé le « couloir de Durdané ».

Dans l’un d’eux, Abdul-Hamid aimait à se tenir. car de cet endroit, qui était assez élevé, il pouvait à l’aide d’un jeu très complet de longues-vues et de télescopes découvrir dans ses détails Stamboul et aussi la côte d’Asie et surprendre parfois les allées et venues de ses officiers qu’il aimait à mystifier ; l’autre kiosque était aménagé en jardin d’hiver.

Rouletabille et La Candeur entrèrent par un vasistas dans le couloir de Durdané ; quand ils furent dans ce long boyau noir, ils se dirigèrent à tâtons vers le jardin d’hiver. Là, l’ombre était moins