ment nous allons faire, car il nous en faut tout de suite, pour les dépêches !…
— T’occupe pas de ça ! reprit La Candeur. J’ai deux mille francs.
— Tu as deux mille francs ?…
— Je comprends… s’écria joyeusement Vladimir. Tu les auras trouvés dans les poches d’Athanase.
— Oh ! fit Rouletabitle en arrêtant son cheval, ça n’est pas possible !…
— Ce jeune Slave me dégoûte ! fit La Candeur en se détournant de Vladimir.
— Mais enfin qu’est-ce que c’est que ces deux mille francs-là ? demanda Rouletabille.
— Eh bien, ce sont les deux mille francs de M. Priski.
— Les deux mille francs de M. Priski ! Qu’est-ce que tu me racontes encore là ?
— L’exacte vérité… Tu sais bien que M. Priski a, à Kirk-Kilissé, donné mille francs à Vladimir, auxquels je n’avais pas voulu toucher ?…
— Oui, mais ces mille francs, Vladimir les a perdus à Haïjarboli !
— Attends. Tu te rappelles aussi qu’à Stara-Zagora, M. Priski a voulu me donner les autres mille francs qu’il nous devait encore ?…
— Parfaitement, mais tu les lui as honnêtement refusés.
— Certes !… Et M. Priski n’a du reste pas insisté, mais quand je le revis le lendemain, je lui dis :