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AU FOND DE LA CHÊNAIE

« Impossible de passer par là, énonça le jeune homme en sautant dans le laboratoire. Du reste, s’« il » l’avait même tenté, toute cette ferraille serait par terre. Non ! Non ! ce n’est pas de ce côté qu’il faut chercher… »

Rouletabille examina ensuite les meubles et ouvrit les armoires. Puis, ce fut le tour des fenêtres qu’il déclara infranchissables et « infranchies ». À la seconde fenêtre, il trouva le père Jacques en contemplation.

« Eh bien, père Jacques, qu’est-ce que vous regardez par là ?

– Je r’garde l’homme de la police qui ne cesse point de faire le tour de l’étang… Encore un malin qui n’en verra pas plus long qu’les autres !

– Vous ne connaissez pas Frédéric Larsan, père Jacques ! dit Rouletabille, en secouant la tête, sans cela vous ne parleriez pas comme ça… S’il y en a un ici qui trouve l’assassin, ce sera lui, faut croire ! »

Et Rouletabille poussa un soupir.

— « Avant qu’on le retrouve, faudrait savoir comment on l’a perdu !… » répliqua le père Jacques, têtu.

Enfin, nous arrivâmes à la porte de la « Chambre Jaune ».

« Voilà la porte derrière laquelle il se passait quelque chose ! » fit Rouletabille avec une solennité qui, en toute autre circonstance, eût été comique.