– Il y a des taches de sang ?…
– Oui, tenez, là, sur la pierre, en dehors… Mais du sang de quoi ?…
– Ah ! fit Rouletabille, on voit les pas… là, sur le chemin… la terre était très détrempée… nous examinerons cela tout à l’heure…
– Des bêtises, interrompit le père Jacques… L’assassin n’a pas passé par là !…
– Eh bien, par où ?…
– Est-ce que je sais !… »
Rouletabille voyait tout, flairait tout. Il se mit à genoux et passa rapidement en revue les carreaux maculés du vestibule. Le père Jacques continuait :
« Ah ! vous ne trouverez rien, mon p’tit monsieur. Y n’ont rien trouvé… Et puis maintenant, c’est trop sale… Il est entré trop de gens ! Ils veulent point que je lave le carreau… mais, le jour du crime, j’avais lavé tout ça à grande eau, moi, père Jacques… et, si l’assassin avait passé par là avec ses « ripatons », on l’aurait bien vu ; il a assez laissé la marque de ses godillots dans la chambre de mademoiselle !… »
Rouletabille se releva et demanda :
« Quand avez-vous lavé ces dalles pour la dernière fois ? »
Et il fixait le père Jacques d’un œil auquel rien n’échappe.
« Mais dans la journée même du crime, j’vous dis ! Vers les cinq heures et demie… pendant que