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MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE

Jaune », les deux fenêtres du laboratoire et la fenêtre du vestibule ». La fenêtre de la « Chambre Jaune » et celles du laboratoire donnent sur la campagne ; seule la fenêtre du vestibule donne dans le parc.

– « C’est par cette fenêtre-là qu’il s’est sauvé du pavillon ! s’écria Rouletabille.

– Comment le savez-vous ? fit M. de Marquet en fixant sur mon ami un étrange regard.

– Nous verrons plus tard comment l’assassin s’est enfui de la « Chambre Jaune », répliqua Rouletabille, mais il a dû quitter le pavillon par la fenêtre du vestibule…

– Encore une fois, comment le savez-vous ?

– Eh ! mon Dieu ! c’est bien simple. Du moment qu’« il » ne peut s’enfuir par la porte du pavillon, il faut bien qu’il passe par une fenêtre, et il faut qu’il y ait au moins, pour qu’il passe, une fenêtre qui ne soit pas grillée. La fenêtre de la « Chambre Jaune » est grillée, parce qu’elle donne sur la campagne ! les deux fenêtres du laboratoire doivent l’être certainement pour la même raison. « Puisque l’assassin s’est enfui », j’imagine qu’il a trouvé une fenêtre sans barreaux, et ce sera celle du vestibule qui donne sur le parc, c’est-à-dire à l’intérieur de la propriété. Cela n’est pas sorcier !…

– Oui, fit M. de Marquet, mais ce que vous ne pourriez deviner, c’est que cette fenêtre du vestibule, qui est la seule, en effet, à n’avoir point de barreaux, possède de solides volets de fer. « Or,