un peu que lorsque Rouletabille ne lui eut pas laissé ignorer plus longtemps que nous nous rendions au Glandier pour y serrer la main « d’un vieil ami intime », déclara-t-il, en parlant de M. Robert Darzac, qu’il avait peut-être vu une fois dans sa vie.
« Ce pauvre Robert ! continua le jeune reporter… Ce pauvre Robert ! il est capable d’en mourir… Il aimait tant Mlle Stangerson…
– La douleur de M. Robert Darzac fait, il est vrai, peine à voir,… laissa échapper comme à regret M. de Marquet…
– Mais il faut espérer que Mlle Stangerson sera sauvée…
– Espérons-le… Son père me disait hier que, si elle devait succomber, il ne tarderait point, quant à lui, à l’aller rejoindre dans la tombe… Quelle perte incalculable pour la science !
– La blessure à la tempe est grave, n’est-ce pas ?…
– Évidemment ! Mais c’est une chance inouïe qu’elle n’ait pas été mortelle… Le coup a été donné avec une force !…
– Ce n’est donc pas le revolver qui a blessé Mlle Stangerson », fit Rouletabille… en me jetant un regard de triomphe…
M. de Marquet parut fort embarrassé.
« Je n’ai rien dit, je ne veux rien dire, et je ne dirai rien ! »
Et il se tourna vers son greffier, comme s’il ne nous connaissait plus…