Page:Leroux - Le mystère de la chambre jaune, 1932, Partie 1.djvu/192

Cette page a été validée par deux contributeurs.
190
MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE

– Qu’en pense aujourd’hui le juge d’instruction ?

– M. de Marquet, le juge d’instruction, hésite à découvrir M. Robert Darzac sans aucune preuve certaine. Non seulement, il aurait contre lui toute l’opinion publique, sans compter la Sorbonne, mais encore M. Stangerson et Mlle  Stangerson. Celle-ci adore M. Robert Darzac. Si peu qu’elle ait vu l’assassin, on ferait croire difficilement au public qu’elle n’eût point reconnu M. Robert Darzac, si M. Robert Darzac avait été l’agresseur. La « Chambre Jaune » était obscure, sans doute, mais une petite veilleuse tout de même l’éclairait, ne l’oubliez pas. Voici, mon ami, où en étaient les choses quand, il y a trois jours, ou plutôt trois nuits, survint cet événement inouï dont je vous parlais tout à l’heure. »