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IX

REPORTER ET POLICIER


Nous retournâmes tous trois du côté du pavillon. À une centaine de mètres du bâtiment le reporter nous arrêta, et, nous montrant un petit bosquet sur notre droite, il nous dit :

« Voilà d’où est parti l’assassin pour entrer dans le pavillon. »

Comme il y avait d’autres bosquets de cette sorte entre les grands chênes, je demandai pourquoi l’assassin avait choisi celui-ci plutôt que les autres ; Rouletabille me répondit en me désignant le sentier qui passait tout près de ce bosquet et qui conduisait à la porte du pavillon.

« Ce sentier est garni de graviers, comme vous voyez, fit-il. « Il faut » que l’homme ait passé par là pour aller au pavillon, puisqu’on ne trouve pas la trace de ses pas du « voyage aller » sur la terre molle. Cet homme n’a point d’ailes. Il a mar-