rions allés rôder autour du rez-de-chaussée de la comtesse d’Azila pour préserver le prince de toute fâcheuse aventure et peut-être maintenant ne serait-il pas mort !…
— Hippothadée est mort ? s’écria Titin qui, jusqu’alors, n’avait rien compris à ce qui se passait.
— Assassiné comme Supia ! lui jeta Toinetta.
Titin leva désespérément les bras !
— Mais alors qui ? Qui ? Qui ?… clama-t-il, car cette mort le rejetait dans le plus affreux mystère !
— Ah ! oui, qui ? Ces messieurs nous le diront peut-être ! gémit, pleine d’amertume, la voix de Toinetta… Ces messieurs, continua-t-elle, qui t’attendaient en bas, dans la rue, évidemment pour t’arrêter !…
— Non ! fit M. Ordinal.
— Non ?
— Non ! nous voulions simplement savoir quelle était la bande qui, depuis trois jours, poursuivait Titin, et qui allait certainement lui donner de nouveau la chasse à sa sortie ?
— Mais ça n’était donc pas vous ? s’exclama Titin.
— Nous ? Nous vous avions lâché depuis trois jours !
— Et pourquoi ?
— Parce que nous venions d’acquérir subitement la preuve de votre innocence !
— Ah ! oui ? fit Titin complètement abasourdi. C’est sérieux, ce que vous me dites-là ?
— Le premier jour qui a suivi votre évasion, expliqua Ordinal, nous ne vous avons pas quitté. Rappelez-vous que vous avez aper-