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morceaux de la rue Oberkampf. Le reste, nous le connaissons.

Dans le Mystère de la Chambre Jaune, j’ai raconté comment Rouletabille se manifesta à cette occasion et de quelle façon aussi lui fut révélée du même coup, à lui-même, sa singulière profession qui devait être toute sa vie de commencer à raisonner quand les autres avaient fini.

J’ai dit par quel hasard il fut conduit un soir à l’Élysée où il sentit passer le parfum de la Dame en noir. Il s’aperçut alors qu’il suivait Mlle Stangerson. Qu’ajouterais-je de plus ? Des considérations sur les émotions qui ont assailli Rouletabille à propos de ce parfum lors des événements du Glandier et surtout depuis son voyage en Amérique ! On les devine. Toutes ses hésitations, toutes ses « sautes » d’humeur, qui donc maintenant ne les comprendrait pas ? Les renseignements rapportés par lui de Cincinnati sur l’enfant de celle qui avait été la femme de Jean Roussel avaient dû être suffisamment explicites pour lui donner à penser qu’il pouvait bien être cet enfant-là, pas assez cependant pour qu’il pût en être sûr ! Cependant son instinct le portait si victorieusement vers la fille du professeur qu’il avait toutes les peines du monde parfois à ne point se jeter à son cou, à se retenir de la presser dans ses