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tai. Et alors j’appris que la barque qui m’avait servi était celle de Tullio. Le Bourreau de la mer était devenu soudainement riche et avait annoncé à tout le monde qu’il se retirait dans son pays natal. Il avait vendu très cher, racontait-il, de précieux coquillages au vieux savant, et, de fait, depuis plusieurs jours, on l’avait vu avec le vieux savant tous les jours. Paolo savait qu’avant d’aller à Venise, Tullio s’arrêterait à San-Remo. Pour moi, l’aventure du vieux Bob se précisait, il lui avait fallu une barque pour quitter le château, et cette barque était justement celle du Bourreau de la mer ; je demandai l’adresse de Tullio à San Remo et y envoyai, par le truchement d’une lettre anonyme, Arthur Rance, persuadé que Tullio pouvait nous renseigner sur le sort du vieux Bob. En effet, le vieux Bob avait payé Tullio pour qu’il l’accompagnât cette nuit-là à la grotte et qu’il disparût ensuite… C’est par pitié pour le vieux professeur que je me décidai à avertir ainsi Arthur Rance ; il pouvait, en effet, être arrivé quelque accident à son parent. Quant à moi, je ne demandais au contraire qu’une chose, c’est que cet exquis vieillard ne revînt pas avant que j’en eusse fini avec Larsan, désirant toujours faire croire au faux Darzac que le vieux Bob me préoccupait par-dessus tout. Aussi, quand j’appris qu’on venait