Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/478

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et étant sûr par conséquent qu’il ne le trouverait point, dans le moment, au fond de la Tour Carrée qui était son but. Quand il était passé auprès de nous et qu’il nous avait reconnus tous deux, il avait eu une forte envie de nous crier qui il était, mais il était parvenu tout de même à se retenir, voulant être uniquement reconnu par la Dame en noir ! Cette espérance seulement soutenait ses pas. Cela seulement valait la peine de vivre, et, une heure plus tard quand il avait eu à sa disposition la vie de Larsan qui, dans la même chambre, lui tournant le dos, faisait sa correspondance, il n’avait même pas été tenté par la vengeance. Après tant d’épreuves, il n’y avait pas encore place dans son cœur pour la haine de Larsan, tant il était plein pour toujours de l’amour de la Dame en noir ! Pauvre cher pitoyable M. Darzac !…

On sait le reste de l’aventure. Ce que je ne savais pas, c’était la façon dont le vrai M. Darzac avait pénétré une seconde fois dans le fort d’Hercule, et était parvenu jusque dans le placard. Et c’est alors que j’appris que la nuit même qu’il ramena M. Darzac à Menton, Rouletabille qui avait appris par la fuite du vieux Bob qu’il existait une issue au château par le puits, avait à l’aide d’une barque fait rentrer dans le château M. Darzac, par le chemin qui avait vu sortir le vieux Bob ! Rouletabille