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sur Mrs Edith qui semblait nous chercher.

— Mon oncle ne veut point de moi à son chevet, fit-elle en regardant Rouletabille avec un air d’anxiété que je ne lui avais jamais encore connu : c’est incompréhensible !

— Oh ! Madame ! répliqua le reporter en adressant à notre gracieuse hôtesse son salut le plus cérémonieux, je vous affirme qu’il n’y a rien au monde d’incompréhensible, quand on veut un peu se donner la peine de comprendre ! Et il la félicita d’avoir retrouvé un si bon oncle dans le moment qu’elle le croyait perdu.

Mrs Edith, tout à fait renseignée sur la pensée de mon ami, allait lui répondre, quand nous fûmes rejoints par le prince Galitch. Il venait chercher des nouvelles de son ami vieux Bob, ayant appris l’accident. Mrs Edith le rassura sur les suites de l’équipée de son fantastique oncle et pria le prince de pardonner à son parent son amour excessif pour les plus vieux crânes de l’humanité. Le prince sourit avec grâce et politesse quand elle lui narra que le vieux Bob avait voulu le voler.

— Vous retrouverez votre crâne, dit-elle, au fond de la grotte où il a roulé avec lui… C’est lui qui me l’a dit… Rassurez-vous donc, prince, pour votre collection…

Le prince demanda encore des détails. Il