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… Et voilà que c’était Robert qui avait parlé !…

Rouletabille prit encore dans ses bras la Dame en noir, la souleva, et elle se laissa presque porter par lui jusqu’à la porte de sa chambre. Et là, il lui dit : « Va, maman, laisse-moi, il faut que je travaille, que je travaille beaucoup ! pour toi, pour M. Darzac et pour moi ! » — « Ne me quittez plus ?… je ne veux plus que vous me quittiez avant le retour de M. Darzac ! » s’écria-t-elle, pleine d’effroi. Rouletabille le lui promit, la supplia de tenter de se reposer et il allait fermer la porte de la chambre quand on frappa à la porte du couloir. Rouletabille demandait qui était là. La voix de Darzac répondit. Rouletabille fit :

— Enfin !

Et il ouvrit.

Nous crûmes voir entrer un mort. Jamais figure humaine ne fut plus pâle, plus exsangue, plus dénuée de vie. Tant d’émotions l’avaient ravagée qu’elle n’en exprimait plus aucune.

— Ah ! vous étiez là, dit-il. Eh bien, c’est fini ?…

Et il se laissa choir sur le fauteuil qu’occupait tout à l’heure la Dame en noir. Il leva les yeux sur elle :