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« Mais enfin, quand je suis entré, tantôt, dans ma chambre, il n’y avait personne, et j’ai aussitôt fermé ma porte au verrou. »

— Où cela se passait-il ?

— Dans ma loge, devant ma femme, qui en était comme abrutie, la pauvre chère femme.

— Et le cadavre ? Où était-il ?

— Il était resté dans la chambre de M. Darzac.

— Et qu’est-ce qu’ils avaient décidé pour s’en débarrasser ?

— Je n’en sais trop rien, mais, pour sûr, leur résolution était prise, car Mme Darzac me dit : « Bernier, je vous demanderai un dernier service ; vous allez aller chercher la charrette anglaise à l’écurie, et vous y attellerez Toby. Ne réveillez pas Walter, si c’est possible. Si vous le réveillez, et s’il vous demande des explications, vous lui direz ainsi qu’à Mattoni qui est de garde sous la poterne : « C’est pour M. Darzac, qui doit se trouver ce matin à quatre heures à Castelar pour la tournée des Alpes. » Mme Darzac m’a dit aussi : « Si vous rencontrez M. Sainclair, ne lui dites rien, mais amenez-le-moi, et si vous rencontrez M. Rouletabille, ne dites rien, et ne faites rien ! » Ah ! Monsieur ! Madame n’a voulu que je sorte que lorsque la fenêtre de votre chambre a été fermée et que votre lumière a été éteinte. Et, cependant, nous n’étions point