Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/267

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Eh bien ! Qu’est-ce que vous venez me raconter, alors ? continue-t-il, brutal. Vous ne savez pas ce qu’elle m’a dit hier ?… Elle m’a ordonné de partir ! Elle aimerait mieux mourir que de me voir aux prises avec mon père !

Et il ricane, ricane.

— Avec mon père !… Elle le croit sans doute plus fort que moi !…

Il était affreux en parlant ainsi.

Mais, tout à coup, il se transforma et rayonna d’une beauté fulgurante.

— Elle a peur pour moi ! eh bien, moi, j’ai peur pour elle !… Et je ne connais pas mon père… et je ne connais pas ma mère !

. . . . . . . . . . . . . . . .

À ce moment, un coup de feu déchire la nuit, suivi du cri de la mort ! Ah ! revoilà le cri, le cri de la galerie inexplicable ! Mes cheveux se dressent sur ma tête et Rouletabille chancelle comme s’il venait d’être frappé lui-même !…

Et puis, il bondit à la fenêtre ouverte et une clameur désespérée emplit la forteresse : Maman ! Maman ! Maman !