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échapper son secret. Mais, ayant avec ce mot soulagé son cœur, il ne laissa plus entendre qu’une musique sonore. Rouletabille ronflait comme une toupie. Je crois bien que c’était la première fois que Rouletabille dormait réellement depuis notre arrivée de Paris.

J’en profitai pour quitter le château sans avertir personne, et, bientôt, ma dépêche en poche, je prenais le train pour Nice. Ensuite j’eus l’occasion de lire cet écho de première page du Petit Niçois : « Le professeur Stangerson est arrivé à Garavan où il va passer quelques semaines chez Mr Arthur Rance, qui s’est rendu acquéreur du fort d’Hercule et qui, aidé de la gracieuse Mrs Arthur Rance, se plaît à offrir la plus exquise hospitalité à ses amis dans ce cadre pittoresque et moyenâgeux. À la dernière minute nous apprenons que la fille du professeur Stangerson, dont le mariage avec M. Robert Darzac vient d’être célébré à Paris, est arrivée également au fort d’Hercule avec le jeune et célèbre professeur de la Sorbonne. Ces nouveaux hôtes nous descendent du Nord au moment où tous les étrangers nous quittent. Combien ils ont raison ! Il n’est point de plus beau printemps au monde que celui de la Côte d’Azur ! »