Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/192

Cette page a été validée par deux contributeurs.

développement exagéré des accords zygomatiques !… Tandis que, dans la tête des troglodytes des Baoussé-Roussé, qu’est-ce que j’aperçois ?…

Je ne saurais dire ce que le vieux Bob aperçut, dans ce moment-là, dans la tête des troglodytes, car je ne l’écoutais plus, mais je le regardais. Et je n’avais plus envie de rire du tout. Le vieux Bob me parut effrayant, farouche, factice comme un vieux cabot, avec sa gaieté en fer-blanc et sa science de pacotille. Je ne le quittai plus des yeux. Il me sembla que ses cheveux remuaient ! Oui, comme remue une perruque. Une pensée, la pensée de Larsan qui ne me quittait plus jamais complètement, m’embrasa la cervelle ; j’allais peut-être parler quand un bras se glissa sous le mien, et je fus entraîné par Rouletabille.

— Qu’avez-vous, Sainclair ?… me demanda, sur un ton affectueux, le jeune homme.

— Mon ami, fis-je, je ne vous le dirai point, car vous vous moqueriez encore de moi…

Il ne me répondit pas tout d’abord et m’entraîna vers le boulevard de l’Ouest. Là, il regarda autour de lui, vit que nous étions seuls, et me dit :

— Non, Sainclair, non… je ne me moquerai point de vous… car vous êtes dans la vérité en le voyant partout autour de vous. S’il