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s’emparait d’un nouveau sujet d’observation, lorsque le maître d’hôtel vint nous annoncer que le concierge Bernier demandait à parler tout de suite à Rouletabille. Celui-ci se leva aussitôt, s’excusa, et sortit.

— Tiens ! fis-je, les Bernier ne sont donc plus au Glandier !

On se rappelle, en effet, que ces Bernier ― l’homme et la femme ― étaient les concierges de M. Stangerson à Sainte-Geneviève-des-Bois. J’ai raconté dans le Mystère de la Chambre Jaune, comment Rouletabille les avait fait remettre en liberté, alors qu’ils étaient accusés de complicité dans l’attentat du pavillon de la Chênaie. Leur reconnaissance pour le jeune reporter, à cette occasion, avait été des plus grandes, et Rouletabille avait pu, dès lors, faire état de leur dévouement. M. Stangerson répondit à mon interpellation en m’apprenant que tous ses domestiques avaient quitté le Glandier qu’il avait à jamais abandonné. Comme les Rance avaient besoin de concierges pour le fort d’Hercule, le professeur avait été heureux de leur céder ces loyaux serviteurs dont il n’avait jamais eu à se plaindre, en dehors d’une petite histoire de braconnage qui avait failli tourner si mal pour eux. Maintenant, ils logeaient dans l’une des tours de la poterne d’entrée dont ils avaient fait leur loge