qu’une ombre… et puis, vous savez, moi, je suis de Rodez ! et les « vielleux » ça porte malheur !
— Ah ! fit M. le Perpétuel en touchant le manche de son parapluie… Et pourquoi ?
Babette, pendant qu’elle se signait, prononça à voix très basse :
— La Bancal…
— Quoi ? La Bancal ?
— … La Bancal avait fait venir des vielleux qui jouaient de la musique dans la rue, pour qu’on ne l’entende pas assassiner ce pauvre M. Fualdès… C’est pourtant bien connu ça… Monsieur le Perpétuel.
— Oui, oui, je sais… en effet, l’affaire Fualdès… Mais je ne vois pas…
— Vous ne voyez pas ?… Mais entendez-vous ? Entendez-vous ?
Et la Babette, penchée dans un geste tragique, l’oreille collée au carreau, semblait entendre des choses qui n’arrivaient point jusqu’à M. Hippolyte Patard, ce qui n’empêcha point celui-ci de se lever dans une grande agitation.
— Vous allez me conduire auprès de M. Martin Latouche, tout de suite, fit-il en s’efforçant de montrer quelque autorité.