le monde civilisé, à ignorer encore que Maxime d’Aulnay avait subi le même sort cruel que Jehan Mortimar, l’auteur de si tragiques parfums.
— Ah ! Monsieur le directeur ! quelle catastrophe ! s’écria M. Hippolyte Patard en levant ses mains au ciel.
— Qu’y a-t-il donc, mon cher ami ? daigna demander avec une grande bonhomie le grand Loustalot.
— Comment ! vous ne savez pas ! M. le chancelier ne vous a rien dit ? C’est donc à moi qu’il revient de vous annoncer une aussi attristante nouvelle ! Maxime d’Aulnay est mort !
— Dieu ait son âme ! fit le grand Loustalot qui n’avait rien perdu de la foi de son enfance.
— Mort comme Jehan Mortimar, mort à l’Académie en prononçant son discours !…
— Eh bien ! tant mieux ! déclara le savant, le plus sérieusement du monde. Voilà une bien belle mort ! Et il se frotta les mains, innocemment.
Et puis, il ajouta :
— C’est pour cela que vous m’avez dérangé ?
M. le secrétaire perpétuel et M. le chancelier se regardèrent, consternés, et puis s’aperçurent, au regard vague du grand Loustalot, que l’il-