Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/343

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XI


Il les vit sur le coin de la table et sauta dessus.

— C’est vous qui l’aurez voulu !… Je m’étais laissé cet espoir suprême de mourir sans avoir à nouveau tenté l’infernale expérience… Ainsi, à l’heure de la mort, j’aurais pu m’imaginer être pardonné… Vous ne l’avez pas voulu !… que le diable, à son tour, vous damne ! Tenez ! Voici vos cartes… Je ne veux pas y toucher… elles sont à vous… battez-les… arrangez-les !… distribuez-moi les cartes que vous voudrez… Je vous dis que je vais gagner ! Me croyez-vous maintenant ?…

Allan, tranquillement, avait pris les cartes et en extrayait un jeu de trente-deux.

L’homme lui mit la main sur l’épaule.

— Vous ne me croyez pas ?…