Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/288

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que chose que je n’avais point aperçu tout d’abord et qui était entré dans la caverne en même temps que l’homme ; c’était une sorte de chien sans poils, à l’échine huileuse, bas sur ses pattes et qui, tourné vers nous, aboyait. Mais nous ne l’entendions pas ! Ce chien était, de toute évidence, muet, et il aboyait contre nous, en silence.

Tout à coup, l’homme se tourna vers le fond de la caverne et nous dit, sur un ton empreint de la plus exquise politesse :

— Messieurs, vous ne pouvez rentrer à La Chaux-de-Fonds, ce soir ; permettez-moi de vous offrir l’hospitalité.

Puis il se pencha sur son chien :

Veux-tu te taire, Mystère ! fit-il.

Le chien ferma sa gueule.