Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/209

Cette page a été validée par deux contributeurs.

plus, du reste, aucun inconvénient à cette confidence, puisque M. Lalouette était bien définitivement élu. Mais, s’il ne l’avait pas été, — élu, — je crois bien qu’après cette lettre d’Éliphas, M. Lalouette eût tout raconté tout de même, car en vérité, il en était maintenant à se demander s’il avait lieu de se réjouir autant que cela de son élection.

Quant à M. Hippolyte Patard, le dépit qu’il avait conçu dans l’instant, d’avoir été soigneusement écarté par le prudent Lalouette d’un incident aussi considérable que celui de la réapparition d’Éliphas n’avait pas duré sous le coup des idées particulièrement lugubres soulevées par la tranquille hypothèse d’Éliphas de La Nox lui-même : « Si ce n’est moi, c’est peut-être un autre !… »

« Est-ce aussi naturel que cela que trois académiciens meurent de suite, avant de s’asseoir dans le fauteuil de Mgr d’Abbeville ! »

Encore une phrase qui lui dansait devant les yeux…

Mais c’était surtout la dernière qui tracassait ce pauvre M. Lalouette.

« S’il y a eu des raisons à la disparition de MM. Mortimar d’Aulnay et Latouche, il se