qu’il faut s’habituer à tout dans la vie et il ajouta :
— Tout de même, s’il s’agit d’être un savant pour être académicien, j’ai prouvé à quelques-uns de ces messieurs que j’en savais plus long qu’eux.
— Mais oui ! vous nous avez parlé des Grecs et des Romains, et de l’abajoue, et de l’abaque, et de vitruve. Où avez-vous donc appris tout ce que vous nous avez raconté ?
— Dans le dictionnaire Larousse, monsieur le secrétaire perpétuel.
— Dans le dictionnaire Larousse.
— Dans le dictionnaire Larousse illustré !
— Pourquoi : illustré ? s’exclama ce pauvre M. Patard dont l’étonnement devenait de l’ahurissement.
— À cause des images qui, dans l’ignorance où je suis de la signification de ces petits signes bizarres appelés lettres, me sont d’un grand secours.
— Et qui est-ce qui vous fait apprendre par cœur le dictionnaire Larousse ?
— Mais Mme Lalouette elle-même ! C’est une résolution que nous avons prise tous deux, du jour où j’ai eu l’intention de poser ma candidature à l’Académie.