Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/143

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Oui, on lui aurait envoyé dans l’œil, à l’aide d’un appareil spécial, des rayons préalablement empoisonnés, dans l’œil ! Et il en serait mort. À l’appui de leur dire, ceux-ci affirment qu’un rayon est venu frapper Maxime d’Aulnay pendant qu’il lisait son discours… et que M. d’Aulnay a fait, avant de tomber foudroyé, le geste de celui qui veut chasser de son visage une mouche ou se garantir tout à coup d’un éclat lumineux qui le gêne.

— Ah ! ça… c’est envoyé ! Pan ! dans l’œil !

— Enfin, le secret de Toth permet encore de tuer par la bouche ou par le nez. Ces fous, car je vois bien que l’on ne saurait leur donner un autre nom, ces fous, mon cher maître, ont choisi pour Jehan Mortimar la mort par le nez !

— Ils ne pouvaient mieux faire, Monsieur ! déclara le grand Loustalot, pour le poète des parfums tragiques.

— Oui, les parfums sont quelquefois plus tragiques qu’on ne le pense.

— Hortense !

— Riez, mon cher maître, riez ! mais je veux vous faire rire jusqu’au bout. Ces messieurs prétendent que la première lettre qui fut ap-