formule mystérieuse de Toth est répétée… On a demandé, — les magistrats poussés par l’opinion publique et des journalistes et moi-même, — on a demandé à M. Raymond de La Beyssière, qui est un de nos plus brillants égyptiaques, ce que c’était que le secret de Toth. Il a répondu textuellement : — La lettre du secret de Toth est celle-ci : « Tu mourras si je veux par le nez, les yeux, la bouche et les oreilles, car je suis le maître de l’air, de la lumière et du son. »
— C’était un type épatant que ce vieux Toth ! fit le grand Loustalot en hochant la tête d’un air mi-sérieux, mi-goguenard.
— S’il faut en croire M. Raymond de La Beyssière, il faudrait voir en lui l’inventeur de la magie. C’était l’Hermès des Grecs, à ce qu’il paraît, et il était neuf fois grand. On a trouvé sa formule écrite à Sakkarah, sur les parois des chambres funéraires des pyramides des rois de la Ve et de la VIe dynastie, — ce sont les plus anciens textes que nous connaissions, — et cette formidable formule était entourée d’autres formules qui préservaient de la morsure des serpents, de la piqûre des scorpions et, en général, de l’attaque de tous les animaux qui fascinent.